LA PORTE DU SOLEIL

Association loi 1901 sans but lucratif

N° SIREN : 442 726 188 – N° SIRET : 442 726 188 00018

Pour la sauvegarde de l’art traditionnel des peuples originaires des Amériques

Association loi 1901 sans but lucratif, La Porte du Soleil a été créée le 14 février 1986 à Paris. Elle a pour objectif de promouvoir la diffusion de l’art et de la culture des peuples indiens des Amériques, plus particulièrement ceux des hauts plateaux boliviens.

Depuis sa création, l’association a organisé des activités culturelles nombreuses et variées : expositions, projections, diffusion d’informations, conférences… Cela, afin de faire découvrir ou mieux faire connaître les peuples autochtones dont la culture et les traditions tendent à disparaître sous les effets conjugués de l’héritage colonial et de la modernité ultralibérale.

Les peuples originaires, qualifiés « d’indiens », ont su résister à travers les siècles à l’assimilation. En ce début de troisième millénaire, nombre de leurs traditions et connaissances ancestrales ont survécu, même si cinq siècles de colonisation ont fait disparaître à jamais certains savoir-faire anciens et rayé de la carte de nombreuses cultures précolombiennes.

Ces peuples indiens, conscients de la richesse de leur patrimoine tentent aujourd’hui de se faire connaître en transmettant leurs savoir-faire et en multipliant les initiatives pour sauvegarder et revaloriser leur culture et leurs techniques millénaires. Leurs nombreuses actions, dans les régions andines et au-delà, méritent d’être reconnues et divulguées. Notre association propose de partager avec vous ces expériences dans un esprit de respect mutuel entre les peuples.

En 1992, vous avez été nombreux à soutenir la venue de représentants amérindiens : Aymaras des hauts plateaux boliviens et Shipibos de l’Amazonie péruvienne. Ces représentants vous ont montré leurs techniques de tissage et leur art de la céramique traditionnelle. Ils vous ont parlé de leur vie quotidienne, animés par la volonté de construire une société plus juste et plus solidaire.

Après leur visite en France, ces représentants sont rentrés dans leur pays poursuivre leur travail. Ainsi, les représentants Aymaras de Bolivie participent aujourd’hui activement au processus de renouveau politique et social en cours dans leur pays, où, pour la première fois dans l’histoire, les peuples originaires sont dignement représentés depuis qu’ils ont pu élire démocratiquement leur président, Evo Morales.

Il est temps, à présent, de vous inviter à explorer notre site. La Porte du Soleil, au contenu artistique et culturel diversifié sur les peuples des Amériques, qui continuent de résister à l’uniformisation culturelle.

Le site associatif, sans but lucratif, n’a d’autres ressources pour fonctionner que celles provenant des adhésions. Nous avons donc besoin de votre soutien pour concrétiser nos objectifs. En unissant nos énergies, nous pourrons mener des actions plus efficaces, dans un souci de solidarité et pour aider les peuples concernés à poursuivre leur démarche vers une société plus juste et plus solidaire.

Célèbre porte monolithe, dite « Puerta del Sol », toujours soumise aux variations climatiques et à l’érosion.

Le célèbre portail  lithique, sculpté de personnages aux masques humains et de condors,
 aurait été brisée par la foudre.

La Porte du Soleil, ou Puerta del Sol, est un monument lithique situé dans la cour du site archéologique de Tiwanaku, l’une des civilisations les plus anciennes d’Amérique du Sud.

Cette porte lithique en andésite grise mesure 3 m de haut sur 4 m de large et pèse plus
de 10  tonnes.

Elle est ornée d’une frise rectangulaire, avec un personnage central à tête hypertrophiée. Il tient dans chaque bras un sceptre vertical dont l’extrémité inférieure est décorée de têtes d’oiseaux stylisés. Son visage porte un masque aux découpes parfois surmontées de têtes de condors. Autour de ce motif «  solaire », quatre frises superposées représentent des êtres ailés aux jambes humaines.

Le style ethnographique de ce monument est très répandu, on retrouve ses éléments décoratifs partout dans le monde andin : du nord du Chili jusqu’en Argentine, en passant par la Bolivie et les vastes régions du sud du Pérou.

Ce chef d’œuvre pré-inca a subi les ravages des variations climatiques extrêmes de l’Altiplano ainsi que les agressions des colonisateurs, dont elle porte encore les marques.

Les bas reliefs stylisés du bord constituent l’une des grandes énigmes de l’histoire précolombienne, que les archéologues s’efforcent de déchiffrer. Les uns pensent qu’il s’agit d’un calendrier solaire, les autres d’une effigie du dieu ancien Kon Tiki ou encore de Wiracocha, le créateur de l’univers.

Les Aymaras, eux, considèrent Tiwanaku comme le symbole de leur culture ancestrale et vénèrent ce lieu lors des grands événements comme les solstices ou grandes manifestations sociales.

Le site de Tiwanaku, qui s’étend à proximité du lac Titikaka, est le vestige d’une civilisation qui s’est développée entre 1500 ans av. J.-C. et l’an 1200 de notre ère. D’après certaines sources, son nom proviendrait des mots aymara «  thia », qui signifie rivage, et « wanaku », qui correspond à desséché, l’association de ces deux termes évoquant un emplacement légèrement surélevé.

La civilisation de Tiwanaku possédait une organisation politique et religieuse avancée. Son centre cérémonial impressionnant témoigne de sa qualité de grand bâtisseur de pierre, d’une bonne maîtrise de l’eau et de connaissances mathématiques et astrologiques affirmées.

Tiwanaku a été déclaré Patrimoine de l’Humanité en 2000 par l’UNESCO et, depuis, porte le titre de Centre spirituel et politique de la culture Tiwanaku 

Peu après son élection, le Président de Bolivie Evo Morales s’est rendu à l’escalier monumental conduisant au palais de Kalasasaya de Tiwanaku, pour y prononcer son premier discours, le 21 janvier 2006.

QUELQUES PHOTOS ET ARTICLES  DE NOS ACTIVITES :

Membres fondateurs de l’association La Porte du Soleil. 1992.

Stand  de La Porte du Soleil au  Salon des associations latino-américains à Les Halles. Paris 1997.

Jacqueline Curtelin et Murielle Tessont au stand de l’association.

Eduardo Conde Quispe pendant un entretien à Radio Libertaire .1994.

Clemente Mamani Laruta, poète et journaliste aymara réalisant une émission  à la radio San Gabriel,La Paz 1998.

Nos amis Jose Morales Maya guatémaltèque, Johnny Magne et Guillermo Cuiza  musiciens boliviens.1996.

Nos amis musiciens du groupe X et « Don Guichi », à l’occasion du vernissage du peintre Eduardo Conde Quispe. Rouen, 1996.

Nos amis musiciens boliviens durant un spectacle dans la salle Jean Dame à Paris. Octobre 1996.

Hugo Avalos, archéologue  et notre correspondant à Tiwanaku – Bolivie.

Juan Carlos Achata, peintre pacénien, co- fondateur du groupe d’artistes Kurmi (Arc- en-Ciel) en 1983,
 à l’occasion de sa visite à Paris, en 1991.

Julio Garduno Cervantes, peintre et poète Mazahua né à Temascalcingo au Mexique. En 1982  il publié un recueil de poèmes intitulé SOY MAZAHUA.

Cecilio Soria, Aroldo Rojas et Manuel Gomez, nos amis Shipibos du Bas Ucayali, au Pérou, avec
qui nous avons célébré, le 12 octobre 1992, la Résistance des peuples andins-amazoniens, à Paris.

Les femmes tisserandes aymaras de Bolivie et nos amies françaises du groupe
Amérique indienne de Crest. Octobre 1992.

Elèves du collège Artur Posnansky réalisant l’échange avec ceux du collège
Georges-Braque de Rouen. 1995.

Elèves du collège Georges Braque lisant les lettres de leurs correspondant boliviens

Enfants roannais contents de recevoir des nouvelles des enfants boliviens.

L’artiste de « théâtre de rue » de Paris rend visite aux collégiens de Tiwanaku.

Le directeur du collège Javier Marca et notre correspondant Hugo Avalos, lors
de la réception de matériel scolaire (outils de menuiserie, électricité et couture). 1995.

Plusieurs livres ont pu être achetés grâce au soutien du CODIB (Comite de diffusion des
cultures indiennes de Bolivie) de Rennes pour enrichir la bibliothèque du collège de Tiwanaku. 1995.

Elèves de l’école primaire de Tiwanaku participant au défilé civique. 1997..

Approvisionnement en cahiers et stylos  pour une clase de l’école de Tiwanaku. 1997.

Elèves de l’école primaire de Tiwanaku contentes de recevoir du matériel scolaire. 1997. 

Hilda Limachi Choque, élève du collège de Tiwanaku, a joint ce dessin dans le cadre d’un échange de correspondances avec le collège George-Braque de Rouen. 1998.

Une lettre de remerciement fait par Damaso Choque  élève du collège Arthur Posnasky  de Tiwanaku. 1998.